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Journal d'un anarchiste.

La violence de l’État

L’État est un cimetière de la pensée critique :en dehors de ses institutions, l’opposition est interdite. Rien (de politique) n’existe en dehors de l’État. Seuls quelques syndicats sont encore actifs et depuis un an les gilets jaunes : le nombre de manifestant-e-s, de mécontent-e-s des politiques philosophiquement et humainement pauvres et hypocrites des dirigeants du monde entier, qui sont surveillés, menacés, gardés à vue, trahis, matraqués, enfermés, condamnés, brisés, ne fait qu’augmenter.


À la moindre résistance, à la moindre remise en question de pratiques et politiques révoltantes, nous sommes réprimés, amandés, traqués, assommés, désarmés, jugés, emprisonnés, condamné, trahis, bernés, joués. Certains journalistes alliés parlent de centaines de manifestant-e-s blessés et agressés par la répression de l’état.


Les institutions étatiques (ministères, police, organe juridique) soutiennent la violence policière et la légitime, la légalise, de manière à nous la rendre acceptable.

Lorsque l’État se sent menacé, il utilise la force pour briser les oppositions, les voix qui s’opposent à ses dogmes légalistes.


D’ailleurs, la police est organisée de manière fascisante, avec des chaînes de commandements sans possibilité de remise en question significative.


Tabasser en toute impunité devient un idéal de la police prôné et défendu par des hommes et femmes élu-e-s : faire taire toute opposition qui se déroule dans la vie réelle de la population, et pas dans la petite bulle de l’hémicycle, qui disons le, est vraiment très homogène politiquement : aucun-e politicien-ne n’est vraiment partant-e pour changer radicalement la politique. Ils passent leurs temps à se battre à une virgule ou à se demander : finance avec ou sans majuscule ?


« Le gouvernement de l’Homme par l’Homme c’est la servitude, l’essence même de l’État est d’être tyrannique, contrôleur, affameur, assassin, monopolisateur de la violence sur ses administrés. »


Cette phrase, dite déjà il y a 150  ans par un bisontin est malheureusement toujours d’actualité, et force est de constater que pas grand-chose n’a changé !


Le contrôle de l’État sur nos vie ne s’est pas amoindri, il s’est affiné, discrétisé, il s’est fait plus pernicieux, trompeur, manipulateur, agissant caché à nos yeux la plupart du temps, mais de temps à autre, il n’arrive plus à cacher son visage qui est celui d’une tentation vers la tyrannie, qui est une forme étatique comme une autre.


Plus récemment les journalistes commencent à parler de violences policières vis-à-vis de la presse (notamment indépendante) : il faut qu’il y ait des personnes de leur branche qui se fassent interdire d’exercer leur métier – transmettre l’information – pour qu’ils commencent à exercer (enfin) leur regard critique.


Cependant n’oublions pas que c’est « notre » dépossession du pouvoir, par les élections de dirigeants, qui en est la cause. Les élections sont un moyen très efficace et qui a la faculté de légitimer une forme de domination de quelques uns sur la majorité aux yeux du plus grand nombre.

Ne lâchons rien !
Luttons pour un monde meilleur pour nous, les autres et pour les générations futures !

 

Texte d'un abonné, reçu par mail.

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